Foire aux questions sur le yoga

Note : Il s’agit ici de réponses « standard » à des cas généraux, pour expliquer les bases du yoga. Des réponses plus précises et surtout adaptées à votre cas particulier peuvent être apportées directement en nous contactant.

Oui, bien sûr. Tout le monde peut pratiquer et chacun.e à sa manière.

Le premier principe du yoga est le respect, le fait de ne pas nuire : cela inclut de chercher à ne pas dépasser ses propres limites. Si on se fait mal dans une séance, ce n’était pas du yoga, car ce premier principe n’a pas été appliqué.

Vous faites donc les mouvements qui sont possibles pour vous, en vous arrêtant avant d’avoir mal.
Nous parlons d’adaptations, car ce qui compte est de respecter la fonction de chaque posture (son rôle) et pas forcément la forme exacte qui est montrée dans les livres ou sur internet. Autrement dit, vous allez pratiquer votre posture du jour (le mieux possible), en ayant en tête de viser la posture de référence (mais sans forcément l'atteindre).

Oui et non… il est fondamental de savoir distinguer un étirement d’une douleur !

L’étirement, c’est souvent ce que l’on recherche dans les postures de yoga puisqu'un des objectifs principaux est de dénouer, de dé-tasser, d’allonger pour retrouver un bon espace intérieur. Cet étirement n’est pas toujours agréable, car il met à contribution les muscles, les tendons et les fascias d’une manière inhabituelle. Ne nous mentons pas : les postures de yoga sont là pour engager le corps, d’où la sensation parfois que « ça fait mal ». Il faut que ça reste raisonnable et que la sensation diminue au bout de quelques secondes, car le corps se met en place.

Si la douleur vient des articulations, qu’elle persiste, voir augmente, que vous sentez que « ça n’est pas normal », ce sont autant de signes qu’il s’agit d’un message de votre corps qui vous dit d’arrêter. C’est une information importante à écouter et à respecter!

Entre étirements nécessaires et douleurs, la subtilité est parfois ténue et c’est le lendemain seulement qu’on a la réponse. En tout cas, vous êtes le.a seul.e à pouvoir faire la différence entre les deux ! Le yoga vous invite à une écoute de plus en plus fine de ce qui se passe en vous.

Oui, bien sûr! C’est la même réponse qu’être souple :  il y a éventuellement besoin d’adaptations.

Dans ce cas, ça veut dire reprendre en douceur, accepter d’en faire moins au début, attendre de voir les résultats avant d’augmenter l’intensité de semaine en semaine. Le corps peut faire beaucoup, mais il a besoin de se préparer : ce sont en général les changements trop rapides ou brusques (de rythme, d’intensité..) qui sont à l’origine des blessures.

Là encore, l'écoute est votre meilleure alliée.

Oui, forcément : "si vous pouvez respirer, vous pouvez pratiquer". C’est donc la même réponse qu’au dessus.

Avec le yoga, on observe le plus précisément possible d’où l’on commence et on prend en compte cet état. Ce qui compte c'est être en chemin, ce n'est pas l’objectif final (qui pourra d'ailleurs changer en cours de route...).

Les adaptations se feront en fonction des mouvements possibles, l’idée étant progressivement (plusieurs semaines, plusieurs mois…) d’augmenter petit à petit l’intensité des postures et d’aller plus loin dans les mouvements.

Dans quelques cas, il sera éventuellement nécessaire de commencer en séance individuelle pour bien vérifier les mouvements qui sont favorables et ceux à éviter au début. Donc demandez à votre enseignant.e avant la première séance.

C’est possible en théorie de 7 à 107 ans, si on sait comment adapter.

Il y a besoin d’avoir déjà une certaine conscience de son corps, de sa respiration et de pouvoir rester immobile quelques instants. On ne pratique pas de la même manière, bien sûr, quand on est jeune et très tonique et quand le corps est ralenti et fatigué. Le yoga aura des effets bénéfiques à tout âge, grâce à la stimulation qu’il procure aux différentes parties du corps.

Donc chacun.e va à son rythme. Vous ferez éventuellement une posture ou une variante différente de votre voisin.e de tapis et est normal : le yoga est individuel. Il ne peut donc pas y avoir de « ça va trop vite ! » ou de « ça va trop doucement ! », sauf en cas de souci de santé avéré.

Pour des raisons d’organisation du groupe, cette situation demande vérification.

L’enseignant.e doit gérer un groupe entier et il lui est impossible de focaliser toute son attention sur une seule personne, ce qui serait au détriment des autres personnes du groupe. C’est donc une des rares limites pour suivre des séances collectives.

Dans ce cas spécifique, il est indispensable de faire une première séance individuelle pour évaluer la situation et voir ensemble comment adapter les postures. Il est souvent possible de proposer des postures sur chaise par exemple et de remplacer les postures couchées par d'autres. Du niveau d'autonomie dans ces adaptations dépend ensuite la possibilité de rejoindre ou pas des séances collectives.

Gardez en tête que vous pourrez quoi qu'il en soit suivre des séances individuelles, car vous serez alors guidé.e exactement en fonction de vos besoins et l’enseignant.e est complètement disponible pour vous.

Oui, bien sûr : le yoga peut être effectué avec des mouvements rapides et intenses.

Le but est de conserver son attention sur le corps dans un premier temps, puis sur la respiration, puis sur d'autres éléments. Tout ce qui est au service de cette concentration peut être utilisé. Donc, si vous ressentez le besoin de faire des mouvements rapides, ce sera utile pour vous.

Quand on parle d’adaptations, cela fonctionne dans les deux sens : soit en augmentant l’intensité de la posture, soit en la diminuant, pour correspondre aux possibilités de la personne.

Souvenez-vous que l’objectif du yoga est tout de même d’aller vers un cheminement intérieur à travers une focalisation du mental. Peut-être donc que votre respiration va progressivement s’allonger et que vos mouvements se ralentiront d’eux-mêmes… Les postures tenues en statique, même quelques secondes, ont leur intérêt propre et font partie des outils que le yoga propose.

Oui, bien sûr.

C'est même ironique : imaginez qu’il y a environ un siècle, en Inde, le yoga était réservé aux hommes et transmis uniquement à une caste de sages. Grâce à T Krishnamacharya, considéré comme le père du yoga moderne, le yoga a été diffusé largement, notamment aux femmes et aux occidentaux.

Il est donc évident que le yoga est adapté aux hommes et qu’ils peuvent y trouver de nombreux effets bénéfiques. Comme expliqué dans les autres questions : le yoga ne nécessite pas d'être souple, il peut être très intense et dynamique!

La question est souvent posée et la réponse dépend de la définition de « sport ».

De notre point de vue, le yoga n’est pas exactement un sport, car il s’agit d’une discipline complète, comprenant une activité physique (posture et respiration), mais également une activité mentale (concentration, méditation), ce qui n’est pas forcément le cas d’un sport.

Son premier objectif n’est clairement pas de muscler le corps. C’est par la répétition des postures, surtout si vous pratiquez de votre côté en plus d’une séance hebdomadaire, que le corps et la musculature profonde vont se tonifier et s’assouplir. Le yoga travaille en effet principalement sur la musculature profonde : celle proche des organes et qui maintient la structure du corps.
Il ne vous donnera sans doute pas les « tablettes de chocolat » aux abdos, mais vous vous sentirez plus apte à gérer le quotidien.

En conclusion, le yoga c’est plus que juste des postures physiques, et c’est aussi plus que seulement se relaxer et se détendre.

Oui, bien sûr : en yoga, il n’y a pas de règle stricte à suivre, sauf celle de ne pas se faire mal. Il n’y a pas d’obligations : c’est donc vous qui décidez jusqu’où vous pratiquez.

Vous pouvez réaliser seulement des postures physiques, il y a déjà un bénéfice pour le corps. Sachez seulement que le yoga propose beaucoup plus, mais que vous irez à votre rythme et que vous découvrirez peut-être de nouveaux éléments au fur et à mesure que vous rentrerez dans la pratique.

Ni l’un, ni l’autre.

Il n’y a pas de dieu à prier ou à accepter, il n’y a rien à changer dans votre vie, dans vos croyances ou dans qui vous êtes. Pas d'obligations de faire telle ou telle pratique.

S’il y a un changement, c’est qu’il viendra de vous. Le yoga invite déjà chacun.e à mieux se connaître. L’objectif est d’aller vers ce qui est profondément bon pour nous, c’est tout.
Il n’y a pas non plus d’éléments sectaires et enfermant, pas de dépendance à une personne ou un système. L’objectif du yoga est au contraire d’aller vers sa propre liberté dans sa vie. Il propose des outils pour que chacun.e puisse avancer sur son chemin.

En cas de doute, consultez notre charte de déontologie (site IFY). Vous pouvez d’ailleurs saisir les responsables de l’IFY en cas de comportements douteux de la part d’un.e enseignant.e.
Alors, rassuré.e ?